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L'ARNm contenu dans le vaccin entre dans nos cellules pour entraîner la synthèse de la protéine Spike (protéine présente à la surface du SARS-CoV-2), laquelle est reconnue comme étrangère à notre corps et entraîne la production d'anticorps. Cet ARN est rapidement détruit mais n'a, de toute façon, pas la possibilité de s'insérer dans notre ADN. Il est donc impossible que les vaccins modifient notre ADN.
A ce jour, aucun effet des vaccins anti-COVID n'a été montré sur la fertilité des hommes et des femmes.
Des études chez l'animal n'ont montré aucun effet des vaccins à ARNm sur la fertilité, les paramètres ovariens et utérins ni sur le développement foetal et après la naissance. D'autres études récentes menées chez l'Homme ont montré
que les vaccins à ARNm n'avaient pas d'effet sur l'activité ovarienne, les caractéristiques des embryons lors des fécondations in vitro (FIV) ni sur le sperme.
Retrouvez plus d'informations sur les effets des vaccins sur la fertilité sur le site de l'INSERM
La composition des vaccins est connue et précisée dans le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP). Vous pouvez la retrouver dans "Zoom sur les différents vaccins contre la COVID-19".
Les vaccins à ARNm, en particulier, contiennent des nanoparticules lipidiques, qui sont particules lipidiques ayant pour rôle de faire pénétrer l'ARNm du vaccin dans la cellule. En effet, la paroi de nos cellules étant composée de lipides, il est nécessaire d'envelopper l'ARNm de lipides pour lui permettre d'entrer dans la cellule pour ensuite y être transcrit en protéine. De plus, cette enveloppe lipidique protège l'ARNm jusqu'à ce qu'il doit utilisé par nos cellules : l'ARNm étant très fragile, il pourrait être détruit avant d'arriver dans la cellule.
Le terme "nanoparticule" fait référence à des particules de la taille de plusieurs nanomètres. Un nanomètre est égal à un millionième de millimètre. Il existe de nombreux types de nanoparticules différents.
Ainsi, si les vaccins contiennent bien des nanoparticules lipidiques, ces nanoparticules sont biologiques et ne sont pas des nanoparticules dangereuses pour la santé comme certains nanomatériaux (notamment metallique) ou comme celles présentes dans la pollution.
Aucun vaccin contre le COVID ne contient de technologie de géolocalisation ou de 5G ni de puces RFID.
Il est impossible de produire des virus sans cellule vivante.
Les chercheurs ont donc besoin de cultiver ces germes en laboratoire sur des milieux de culture principalement d’origine animale ou de synthèse qui apportent les nutriments nécessaires à leur développement. Par exemple : le vaccin contre la grippe est produit sur des œufs de poule.
Le développement des vaccins contre le COVID-19 qui utilisent un vecteur viral, comme AstraZeneca ou Janssen, nécessite donc des cellules pour leur production. Au cours du processus de production de ces vaccins, les chercheurs se s'appuient sur des cellules vivantes qui proviennent d’une lignée cellulaire humaine créée il y a plus de cinquante ans. Il s’agit de cellules humaines d’origine embryonnaire qui ont été immortalisées au début des années 1970, la fameuse lignée cellulaire HEK293. Ces cellules ont été modifiées génétiquement (d'où la mention d'OGM dans la notice du vaccin) pour acquérir la capacité de se multiplier à l’infini.
Cette lignée cellulaire est utilisée dans les laboratoires du monde entier pour de nombreuses études depuis des décennies et a permis de créer de multiples vaccins notamment contre l’hépatite A au début des années 90, la rubéole, ainsi que Zika.
Les cellules sont uniquement utilisées pour la réplication des virus. Aucune cellule embryonnaire n’est présente dans le vaccin.
Les vaccins à ARNm utilisent un autre mode de production qui repose uniquement sur des molécules de synthèse, sans utiliser de lignées cellulaires humaines.
Non, les vaccins à ARNm ne font pas partie des thérapies géniques. Les thérapies géniques ont pour but de réparer des segments endommagés de notre ADN, responsables de maladies, en insérant à leur place de nouveaux segments fonctionnels. L'ARNm contenu dans les vaccins Pfizer et Moderna ne peut pas s'insérer dans notre ADN. Il n'est utilisé que pour produire la protéine Spike (protéine présente à la surface du SARS-CoV-2), laquelle est à l'origine de la réaction immunitaire.
La vidéo ci-dessous présente le principe des thérapies géniques :